Previous Button
Next Button
en|fr
2019Tu crois que la terre est chose morte
Tu cherchais "Plus fort que l'homme"
2019125 Hectares
Quand on lit le paysage, on sent que les gens sont là à travailler, mais il y a une incertitude
20161% artistique
Thumbnail
2006Étoile rouge
Il y avait de nombreux supporters de l’Etoile rouge, appelés « Les Vaillants ».
2014Kamen - Les Pierres
Tout se fabrique de façon authentique.
2011Les Bosquets
...je crois qu’y aura pas assez de logements. Ils vont être relogés, les gens, à l’extérieur, c’est obligé.
2008Conversation
Thumbnail
2009Les Gardiens
J’ai dit à mes filles « je ne pars pas de la cité des Bosquets », je reste là
2008La Prière
Thumbnail
2008Confessions d'un jeune militant
Il y a un livre, Staline, là, qui a une couverture verte
2008« Socialisme ou barbarie »
Thumbnail
2007Le Lieu de la Langue
Les langues tziganes ne sont pas seulement romani cibi.
2006Prvi deo
Bienvenu dans la salle du tribunal numéro 1 de la cour spéciale de Belgrade
2002Les Femmes en noir
Thumbnail
2001Otpor
Il y a l'aspiration, le désir,
qui sera utilisé à travers
le pouvoir politique.
2000Les Paysans
« Patron, partout, tous les cent mètres, il y a une pancarte avec écrit “Super”.»
1999Confrontations
Manifeste pour
une démocratie
Européenne...
2008La Prière

ImageFadeImagesFiche
Image du film 1 / 1 Next image Button Previous image Button

Vidéo, couleur, son, 20 min.

Play Symbol Visionner le film. (accès restreint)

Au début des années 1970, la mosquée Al-Fath du quartier de la Goutte-d’Or, dans le 18e arrondisse- ment de Paris, est d’abord un espace ponctuelle- ment réservé aux prières collectives dans un modeste atelier de tailleur tenu par Moussa Diakité, arrivé en France en 1963. Au milieu de la décennie, le nombre de fidèles grandissant, celui-ci transfère ce lieu de culte de la rue Léon au sous-sol du 53, rue Polonceau. Ces locaux de fortune se révèlent d’ailleurs un refuge accueillant pour les travailleurs immigrés du quartier, dont la religion quasi clandestine n’intéresse à l’époque ni l’opinion publique ni les autorités. Mais, entre le milieu et la fin des années 1990, principalement grâce à la recherche assidue de donateurs tant en France qu’à l’étranger, le locataire du sous-sol devient le propriétaire de l’immeuble. Les prières commencent à déborder sur le trottoir lorsque, unique propriétaire, Diakité fait rénover l’escalier étroit pour permettre aux fidèles d’accéder directement au sous-sol depuis la rue. Peu après, l’immeuble est promis à la démolition dans le cadre d’un vaste plan de réaménagement de la Ville de Paris. Avec le bâtiment voisin, il sera rasé en 1996. À son emplacement est construite une mosquée temporaire qui atteint désormais l’angle des rues Polonceau et des Poissonniers. Lorsque la capacité d’accueil de celle- ci devient à son tour insuffisante, les autorités locales tolèrent l’occupation de la rue, notamment lors de la prière du vendredi, tandis que l’on se met en quête d’un lieu permanent. À la fin des années 2000, la mosquée focalise
l’attention du pays tout entier au moment où la prière de rue devient un sujet politique. En 2010, Marine Le Pen est accusée d’incitation à la haine raciale en comparant les prières de rue à l’occupation de la France par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. L’année suivante, face aux protestations croissantes de l’extrême droite et à l’approche des élections, Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, menace de « faire usage de la force si nécessaire » pour mettre fin aux prières de rue dans toute la France. Les fidèles de la mosquée se replient alors sur une ancienne caserne de pompiers du nord de la capitale.

Son: Judith Rueff
Mixage son : Mikaël Barre






Mot de passe

Afin de visionner les vidéos, veuillez entrer le mot de passe dans le champ ci-dessous :






Back Button Retour

Obtenir le mot de passe

Si vous ne disposez pas du code d’accès, vous pouvez soliciter Florence Lazar, en indiquant vos coordonées et éventuellement motiver votre demande dans le formulaire ci-dessous :


Close Symbol