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2019Tu crois que la terre est chose morte
Tu cherchais "Plus fort que l'homme"
2019125 Hectares
Quand on lit le paysage, on sent que les gens sont là à travailler, mais il y a une incertitude
20161% artistique
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2006Étoile rouge
Il y avait de nombreux supporters de l’Etoile rouge, appelés « Les Vaillants ».
2014Kamen - Les Pierres
Tout se fabrique de façon authentique.
2011Les Bosquets
...je crois qu’y aura pas assez de logements. Ils vont être relogés, les gens, à l’extérieur, c’est obligé.
2008Conversation
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2009Les Gardiens
J’ai dit à mes filles « je ne pars pas de la cité des Bosquets », je reste là
2008La Prière
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2008Confessions d'un jeune militant
Il y a un livre, Staline, là, qui a une couverture verte
2008« Socialisme ou barbarie »
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2007Le Lieu de la Langue
Les langues tziganes ne sont pas seulement romani cibi.
2006Prvi deo
Bienvenu dans la salle du tribunal numéro 1 de la cour spéciale de Belgrade
2002Les Femmes en noir
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2001Otpor
Il y a l'aspiration, le désir,
qui sera utilisé à travers
le pouvoir politique.
2000Les Paysans
« Patron, partout, tous les cent mètres, il y a une pancarte avec écrit “Super”.»
1999Confrontations
Manifeste pour
une démocratie
Européenne...
2002Les Femmes en noir

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Video, couleur, son, 12 min

En octobre 1991, les Žene u crnom protiv rata (« Femmes en noir contre la guerre ») organisent leur première manifestation de rue, sur la place de la République, au cœur de Belgrade. Déçues par le langage et le comportement patriarcaux au sein du mouvement anti-guerre initial auquel leurs membres fondateurs ont adhéré, elles s’inspirent d’un groupe de féministes italiennes qui a pris contact avec elles pour les soutenir. Celui-ci, Donne Nero, a repris le nom d’un mouvement antimilitaire féministe israélien, sur lequel il s’est aligné. Formé en janvier 1988 en réaction à la première intifada, « Femmes israéliennes en noir » a commencé par tenir des veillées hebdomadaires dans le centre de Jérusalem pour protester contre les violations des droits humains qui se multiplient alors dans les Territoires occupés. Ce groupe, d’abord anonyme, adopte bientôt le nom de
« Femmes en noir », celui que le public et les médias leur ont donné en référence à la couleur des vêtements qu’elles portent lors de ces veillées en signe de compassion pour les victimes palestiniennes de l’armée israélienne. Comme d’autres groupes se forment à leur tour, d’abord nationalement puis internationalement, en solidarité avec ces Israéliennes, le mouvement étend son activité à d’autres causes, la plus connue étant celle défendue à Belgrade. À l’image des veillées israéliennes, les Žene u crnom instituent donc des veillées hebdomadaires, en vêtements noirs elles aussi, à Belgrade et à travers la Serbie et le Monténégro durant les guerres de Croatie, de Bosnie et du Kosovo et leurs prolongements. Peu à peu, elles sont devenues l’une des plus importantes sources de résistance civile de l’ère Milošević et, encore actives aujourd’hui, l’un des rares collectifs de Serbie prêts à affronter une société qui répugne toujours à assumer une responsabilité collective de la guerre et, détail significatif, à faire le deuil des victimes de son passé récent – comme l’indique le nom de leur mouvement.




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